Objets photographiques en édition limitée
La vue est plus confortable derrière une vitre épaisse. On est comme au ciné en mode panavision sauf que ça tangue davantage. Nous voilà donc parti en mer agitée sans voir d’horizon. Entre Calais et Dunkerque la distance est courte, je le sais. Le ferry est un peu vieux mais solide, il résiste bien. L’intérieur est chaleureux, on a des vivres pour des années. La scène représente le début d’une odyssée, je viens de lâcher mon job et j’ai du chemin à parcourir. Comme le Brexit, c’est l’occasion de nourrir sa foi et de savourer l’instant.
Du haut de ma villégiature, je savourais les paysages dramatiques car le monde se reconstruit en permanence. Je porte le nom des plus grands palaces et le latin est loin derrière. Quelques pigeons aristocrates squattent et jouissent de la vue. Dans l’urgence, je ferme les rideaux pendant que, de l’autre côté en face, un photographe se moque de moi. Les jeunes ne respectent plus rien ! (suite)
Dans l’hôtel de la pensée, j’héberge des vagabonds du hasard. Souvenirs, idées, pulsions et fantasmes se retrouvent pour faire la fête. Si tu es réceptif et accueillant, … (lire la suite)
Avec les reliques d’une éducation cruciforme, les dilemmes sont nombreux et les choix difficiles pour le navetteur de l’ennui. (Lire la suite)